En date du 17 janvier 2022, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, a nommé M. Abdellatif Chentouf membre du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire suite à son élection par le collège des magistrats des différents tribunaux de premier degré.

Abdellatif Chentouf est juge de deuxième grade titulaire d’une Licence (2003), d’un Master (2003) et d’un Doctorat de la Faculté des sciences juridiques économiques et sociales d’Agdal-Rabat (défendue en 2013) et d’un Diplôme d’Etudes Approfondies de l’établissement Dar El Hadith Al Hassania de Rabat (en 2007) il est également diplômé de l’Institut supérieur de la magistrature de Rabat et titulaire de plusieurs certificats de formation dans les domaines de l’administration, de la communication et des droits de l’Homme.

Abdellatif Chentouf a été nommé juge près le Tribunal de première instance de Taounat puis près le Tribunal de commerce de Rabat depuis 2014 et jusqu’à sa nomination en tant que membre du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire.

Abdellatif Chentouf est professeur vacataire aux Facultés de droit de Rabat et Salé depuis 2012, il a participé à plusieurs séminaires, rencontres et conférences et fut membre de comités scientifiques pour effectuer des tâches relatives à l’indépendance de la Justice et à la déontologie judiciaire au Maroc et à l’étranger ; il a également encadré plusieurs rencontres et sessions de formation avec des organisations nationales et internationales, il a publié des ouvrages et des articles juridiques et a participé à la réalisation d’études juridiques.

Il a par ailleurs présidé l’Association professionnelle des magistrats (Club des magistrats du Maroc) pour deux mandats (2015-2021) et a des contributions relatives à l’action associative dans le domaine judiciaire ; il a, en cette qualité, participé à plusieurs rencontres et réunions avec des institutions officielles et des organisations de la société civile, dont son adhésion au comité de supervision du gouvernement ouvert pour le mandat de 2018-2021 au Ministère de la transition numérique et de la réforme de l’administration.